dimanche 23 février 2014

Week-end de repos en famille

Samedi matin pour le petit-déjeuner, nous avons appris à faire du Arsha avec Zhora. Une galette de semoule de blé avec du thym sur laquelle nous mettons du beurre et de la confiture faite maison, toujours accompagnée par du bon thé marocain.

Zorha, Khadija et Mohammed nous on ensuite emmenées faire une visite de Rabat.
Première étape, un site célèbre à Rabat où se trouvent la tour Hassan, haute de 44m (minaret d'une mosquée inachevée) et le mausolée Mohammed V abritant la tombe de Mohammed V et celles ses fils, Moulay Abdellah et Hassan II.






















Deuxième étape, une ballade à travers l'ancienne médina de Rabat et son souk traditionnel où flottaient  diverses odeurs d'épices, d'olives et de plats.
Proche de la médina, se trouve le quartier fortifié de Kasbah des Oudayas,  dans lequel se trouve un beau jardin et de petites ruelles avec ses maisons blanches et bleues. Le soleil était au rendez-vous et nous avons vraiment apprécié ce moment plein d'authenticité et de dépaysement.



















Dimanche en fin de matinée nous sommes parties avec Driss et Khadija marcher jusqu'au bord de l'océan se trouvant à 3 km  de chez nous.
Tout au long du trajet, nous avons sillonné les rues authentiques de quartiers populaires, jonchées de déchets, où se côtoient marchands de fruits ambulants, enfants jouant dans la rue et joueurs de foot du dimanche...
La circulation est très anarchique et nous y trouvons des familles entières sur un scooter, sur les "tuktuk" et les mobylettes.
Arrivés au bord des falaises abruptes, nous avons pu sentir la douceur de l'air iodé et voir les milliers de mouettes se trouvant sur l'eau et dans les airs.
Un berger profitait du peu de verdure présente pour promener  ses vaches et ses moutons.





























A notre retour à la maison, un plat traditionnel nous attendait.
Le fameux couscous au 7 légumes, un délice.


La pouponnière


Au centre des 4 rangées de boxes, se trouve la pouponnière. Après chaque accouchement, le bébé ne reste pas auprès de la mère. Il est automatiquement emmener à la pouponnière. Les premiers soins lui sont donnés: stimulation pour qu'il pleure (ici, cela consiste en une très grande et forte fessée…), aspiration du nez et de la bouche systématique (et très profonde!) et identification par un bracelet très rapidement. On le pèse et on le dépose nu, où il y a de la place… comme vous pouvez le voir sur la photo, ils sont souvent  3 ou 4 par bac, plus ou moins couverts. 
La plupart des grossesses n'ayant pas été suivies, le poids des bébés varie énormément. Nous avons vu dans la même heure un bébé de 4700gr et un autre de 1600gr. C'est impressionnant. Il faut aussi préciser que la balance est tout à fait aléatoire...
Plus tard, une infirmière habille l'enfant (avec les vêtements ou tissus que la mère a emmené avec elle) et le ramène à sa mère. En fonction du flux, certains bébés attendent plusieurs heures dans la pouponnière. 


Il arrive évidemment que des femmes accouchent prématurément. Si les bébés sont vraiment trop petits et nécessitent des soins aigus, ils sont laissés dans un coin avec un peu d'oxygène jusqu'à qu'ils partent d'eux-même… Il n'y a qu'une seule couveuse, qui ne sert qu'à chauffer un peu le bébé. 
Autant dire que les bébés marocains ne commencent pas leur vie avec les mêmes chances que les enfants de chez nous. 

jeudi 20 février 2014

Arrivée à Salé

Après 3 heures d'avion et 2 longues heures de train, nous sommes arrivées samedi soir très tard à la gare de Salé, une ville dans la banlieue de Rabat. Le fleuve Abougegrag sépare les deux villes. Nous avons été accueillies magnifiquement par Zohra et sa famille. Son mari Driss et leurs enfants, Khadija, 18 ans et Mohammed, 13 ans. Ils vivent dans un quartier très populaire et très typique. Zohra cuisine merveilleusement bien et nous gâte jour après jour avec ses plats marocains.
Dimanche, nous sommes parties en repérage à la maternité de Souissi et fait un petit tour dans la ville. Nous vivons à environ 1 heure de l'hôpital, en taxi et en tram.
Lundi, nous avons commencé directement en salle d'accouchement. Ce qu'il faut savoir sur la maternité de Souissi:
C'est la maternité de l'hôpital public de la ville qui accueille environ 15'000 femmes par année.
En 2013, il y a eu 12797 naissances, 12454 accouchements, 12521 nouveaux-nés vivants, 254 grossesses gémellaires et 7 triplés.
La maternité compte 19 boxes, sur 4 rangées. Le jour 6 sage-femmes sont de garde contre 3 la nuit avec plus de 30 accouchements par 24 heures… Ca vous donne une idée de l'ambiance!
Nous avons été bien accueillies par l'équipe.
Le matériel manque cruellement et les femmes sont seules. Il n'y a évidemment aucune antalgie et aucun accompagnement durant le travail. Les sages-femmes sont de manière générale d'une grande agressivité avec les femmes et les cris fusent.
En 4 jours, nous avons pris gentiment nos marques et pu faire 2 accouchements chacune. Bien que ce soit une réalité difficile, nous apprenons énormément de tout ce que nous pouvons voir et faire durant nos gardes. Les sages-femmes gèrent très bien le "flux"et travaillent paradoxalement beaucoup plus calmement que chez nous. Nous sommes très bien encadrées et pouvons refaire nos gestes autant de fois que nécessaire malgré le manque de moyens (temps et matériel). Nous sommes donc parties pour apprendre et voir bien des choses, tant sur le plan de l'obstétrique que sur le plan humain.
D'autres détails et photos sont à venir!
Des gros becs.


Maternité de Souissi


vendredi 14 février 2014

Les examens sont finis, les départs en stage sont imminents... apéro des BA 12!


Joyeux anniversaire Tania, bon Erasmus à Marseille Marie, et… bon stage à Rabat Catia et Joëlle!!!
Ca valait bien un apéro, merci beaucoup à Mathilde pour l'organisation.




L'heure du départ approche pour nous, demain à 16h00, nous serons dans l'avion. A très vite!